Elie Maillot - Ombre et lumière

Du 23 mai au 12 juillet 2023
  • dureeVernissage le 23 mai à 18h00

Peintre autodidacte, Elie Maillot est né en 1954 à l’île de La Réunion dans les hauts d’un petit bourg appelé Pichette, un coin en altitude retiré de l’agitation citadine. Sa jeunesse est entièrement consacrée à la vie rurale qui l’oblige à abandonner l’école pour aider son père dans les champs. Il connaît une condition de vie pauvre mais très stimulante auprès de la nature qui l’éveille et le pousse très tôt à dessiner avec des outils rudimentaires.

Il s’installe vingt ans plus tard dans la ville de La Possession où il construit seul sa maison réservant une place au jardin qu’il cultive pour en obtenir les ressources de sa subsistance. Elevé comme un agriculteur, il décide néanmoins de travailler comme chaudronnier soudeur durant 24 ans. Cette compétence professionnelle le conduira à la sculpture pendant quelques années mais c’est dans l’art de la peinture qu’il révèlera son vrai talent. Sensible aux choses de la vue converties en tableaux, il cherchera toujours à peindre la nostalgie du visible en cherchant à communiquer avec le passé.

Il élabore à grand-peine et sans cesse des tableaux disposant d’une histoire personnelle entière, complète et vivante. Il devient membre de l’Union des Artistes Réunionnais (UDAR) et fréquente les autres peintres de l’île avec lesquels il expose. Ses oeuvres rentrent progressivement dans les collections privées et institutionnelles qui lui réservent quelque fois la place d’honneur.

Non satisfait de son niveau de création, il décide de se former par correspondance durant deux années à l’Union internationale d’Ecoles par Correspondance (UNIECO) au centre d’études des carrières créatives et des arts appliqués situé à Liège en Belgique. Ses oeuvres gagnent en technique et seront exposées à l’île Maurice, aux Seychelles et à Nantes. Il se souviendra toujours de cette phrase célèbre de Vassily Kandinsky : “Le sentiment inné de l’artiste est comme le talent de l’Évangile qui ne doit pas être enterré. L’artiste qui laisse ses dons inemployés est le serviteur paresseux.”

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